Ce qu’est devenue la région du sud d’Haïti nous amène à déterminer qui dirigeait. Sans trop d’analyses, ce qui s’y passe actuellement et surtout durant les trois dernières décennies ne nous a pas laissé un bon goût. Sans ambages, on pourrait pointer du doigt cherchant les auteurs de cet échec constaté par plus d’un, surtout ceux qui y vivaient et qui le fréquentaient souvent.

Ce qu’est devenue la région du sud d’Haïti nous amène à déterminer qui dirigeait. Sans trop d’analyses, ce qui s’y passe actuellement et surtout durant les trois dernières décennies ne nous a pas laissé un bon goût. Sans ambages, on pourrait pointer du doigt cherchant les auteurs de cet échec constaté par plus d’un, surtout ceux qui y vivaient et qui le fréquentaient souvent. Enfants et adultes expérimentaient une ère promettant incessamment un avenir meilleur, un lendemain de paradis. Soudainement vint le moment du déclin en chute libre. 

On pourrait s’éterniser à étaler en long les concrètes différences qui existent entre la vie d’aujourd’hui et celle d’autrefois. Cependant, cela ne servirait nullement à obtenir un changement réel et durable que les Sudistes espèrent encore à longueur de journée. Puisque l’objectif est donc de forger ce futur qui parait encore dans l’obscurité, pourquoi ne pas tenter de reproduire les conditions qui nous rendaient heureux ? Ou bien, conditions pour lesquelles nous étions heureux ? Dans ce contexte, il convient donc de noter la relation qui existe entre se sentir heureux et ses performances personnelles et professionnelles. Le sentiment d’être heureux découle partiellement du respect de soi et de la croyance en ses habilités d’accomplir l’insurmontable, ce qui est fonction d’une certaine discipline adoptée.

 « Recherchez la liberté et vous deviendrez esclave de vos désirs. Recherchez la discipline et vous trouverez la liberté. (Le Figaro Scope, Koan zen) » Souvent, discipline est un concept compris de façon erronée. Prônons-nous une discipline pour compléter nos tâches où voulons-nous simplement l’étiquette discipline attachée à nos habits ? Discipline est tout simplement une culture pouvant nous aider à atteindre les piliers sur lesquels reposent le progrès et les avancements de la société. Elle est aussi une preuve de maturité conduisant inévitablement vers la liberté, utilisé avec raison dons notre slogan « Liberté, Egalite, Fraternité ». Le bonheur promeut une société équilibrée où, la notion égalité est concrète produisant ainsi des relations fraternelles et réelles. 

Nous, Sudistes, sommes condamnés à maintenir cette fraternité qui jadis régnait parmi nous et qui suscitait cette ambiance qui aujourd’hui nous rend nostalgique. Dans cette optique, s’inscrit donc le devoir de poser des actions pacifiques dans nos rangs afin d’inspirer davantage ceux ou celles ayant donc convaincu de l’irréversibilité de l’échec du temps. En effet, l’espoir bourgeonne encore. L’existence et la composition mêmes de Xaragua magazine constituent un indice de possibilité et d’éventualité d’un demi-tour vers le bonheur. La récente réussite m nos Grenadiers à la Gold Cup constitue elle aussi un exemple que le sommet socio-économique de la région du sud demeure encore accessible en dépit de ses diversités socio-culturelles. Un peu de respect mutuel entre les Sudistes, la recette semble être complète pour cet épanouissement d’où découlera la joie pour la satisfaction indistincte de tous. Satisfaits et surpris, nous serons témoins d’un peuple optimiste et pèlerin qui saura comment accorder des valeurs à ses siens sans les détruire systématiquement. 

Ceux-là, évoluant dans la région avant ce méchant déclin, vous diront que des activités sociales visant à capter l’attention des jeunes et adultes faisaient partie de leur vie quotidienne. Le focus n’était pas uniquement au travail, mais aussi aux divertissements, facteurs essentiels de l’essor d’une société presque dans tous les aspects de la vie. L’essence s’explique du fait que les esprits ne restent plus stagnants tout en s’orientant constamment vers les moyens de s’engager pour améliorer l’environnement. Ces gens vous diront aussi de ne pas vous laisser découragés par des obstacles ou des échecs temporaires. Ces moments existent pour enseigner à éviter des erreurs commises. Car ils croyaient fermement que toute réussite est directement liée aux déterminations acquises à travers les échecs vécus. S’accrochant aux objectifs fixés pour encourager les jeunes et assurer la survie des bénéfices obtenus et compte tenu des forces opposées, ils ne se laissaient pas déviés de leurs stratégies et directions. 

Le département du Sud ne connaitra point de succès avec des esprits pessimistes, irrationnels, et faibles. Pour revivre ce passé glorieux, les Sudistes doivent fusionner leurs forces, leurs déterminations, et leurs connaissances. Des hommes et femmes compétents doivent s’aligner pour apporter leurs apports intellectuels dans ce projet de relève du Sud d’Haïti. 

Désormais, le tissu social va être enfin réparé pour ne plus être déchiré dans la mesure où les règles du jeu de développement et d’enrichissement vont être respectées et suivies. Plus loin, l’écho d’un vrai épanouissement s’entendra de partout en Haïti jusqu’à pouvoir créer des impacts constructifs sur les autres régions. Certes, ces ingrédients paraissent fantaisistes ; toutefois les résultats pourraient être juteux et succulents pour notre cher Sud en particulier et Haïti d’une façon générale. Du fait de fréquenter des gens hautement et positivement motivées, le monde en général saura qui nous sommes. 

A propos de

Frantz Pinet

Frantz Pinet est originaire des Cayes. Il a complété ses études classiques aux Cayes. Après un boycott politique sans succès des examens du bacc, il s'est dirigé sans perdre de temps vers une formation technique et professionnelle en électronique d'abord au Canado à Port-au-P…

Biographie