Dans la situation actuelle qui nous force à rester le plus chez nous et qui fait planer le risque d’une pénurie alimentaire, nous rappelant étrangement le temps fort du COVID-19, le jardin garde-manger est un allié sûr des familles. 

Il garantit un minimum de produits à consommer, qu’on peut aussi échanger avec des voisins du quartier pour enrichir de part et d’autre sa diète,  raffermir les liens sociaux, recoudre en un morceau notre humanité en lambeaux et gérer le stress du quotidien, etc.

Mon expérience actuelle sur la toiture de K-Monik Hostellerie @ Vallue en est la preuve (voir la vidéo). Imaginez que nous sommes une dizaine de familles dans un quartier ou dans un bloc, produisant chacune 1 à 3 cultivars durant 2 à 3 mois, on pourra amortir le choc et épargner de l’argent. 

Si vous ne pouvez pas mettre votre jardin garde-manger sur le toit de votre maison, faites-le sur la cour dans la terre, sur un tréteau, dans un bac, des pots, des sacs ou dans d’autres récipients.  Recyclez vos matériels et déchets domestiques.

Vous ne savez pas comment le faire, alors apprenez en essayant. Ce n’est pas sorcier. D’abord, choisissez votre espace et préparez-le, ayez de la bonne terre, compostez vos déchets organiques que vous utiliserez pour répondre aux besoins évolutifs des plantes, trouvez des semences de qualité et disposez de l’eau.  Ensuite, respectez un horaire de 30 à 40 minutes par jour pour prendre soin de vos plantes.  Vous m’en donnerez des nouvelles. 

Bon travail et succès !

A propos de

Abner Septembre

Sociologue (Diplôme de maîtrise de l'Université d'Ottawa); Diplôme de Licence en Études Africaines, Afro-Américaines et Caribéennes (Université d'Haïti) ; autres études en Sciences du Développement, en archéologie préhistorique, en tourisme et en design de projet communautair…

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